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A l'Essentiel ¨¨¨¨

« Nous passons 15ans à l’école et pas une fois on nous apprend la confiance en soi, la passion et l’amour qui sont les fondements de la vie. »
(Albert Einstein)

Présentation du texte
Dans son petit salon, sale et poussiéreux, un jeune homme fait des allers/retours, de long en large, toujours sur la même ligne. Il ne sort plus de chez lui depuis près de 6 ans. Son mal: il est convaincu que les médecins ne comprennent pas ce qu'il a. Alors tout seul, il applique des soins de son invention -allant jusqu'à s'arracher des dents.
Une amie lui reste fidèle. Autant que possible, elle lui rend visite. Et parfois cette amie parvient même à le faire sortir un peu de chez lui. Pas longtemps. Mais tout de même. Et à chaque fois, si cette amie craint d'être assommée par la tristesse liée à l'impuissance de ne pas pouvoir l'aider, elle n'en demeure pas moins enrichie.
Il faut dire qu'Antoine possède une philosophie profonde et forte.
Or, aujourd'hui, Léa a plus que jamais besoin de parler, et d'entendre ses pensées.

 

Note d'intention 
Le travail, c'est quoi ? 
Eh bien, ç'n'est pas c'qu'on s'imagine.
D'la transmission qu'on a reçue, reste valable qu'le premier sens  :
Dans l'acte travail, de la souffrance attaque notre être 

Mais ce n'est pas parce que l'on souffre, qu'on on est en train de travailler.
Non, le travail c' n'est pas l'emploi,
et encore moins à temps complet.

Chercher du fric n'rend pas heureux
C'est impossible.
Incompatible.
Pour travailler, il ne faut pas s' laisser noyer par l'entourage qui bien souvent ne travaille pas -croyant l'contraire,
surtout quand il rapporte chez lui un peu d'argent, ou même beaucoup.

Travail, c'la rime avec progrès autant sur soi que sur le monde.
Il faut savoir rester dispo.

Et peut-être même, si on visite une belle extrême, comme savent le faire les tibétains,  c'est parvenir à faire silence jusqu'dans la tête.
Source d'apaisement, de bienveillance, et de puissance.

Y parvenir implique une sacrée discipline, et quotidienne et rigoureuse et difficile.
Et puis aussi, une aptitude à gommer toute idée reçue, ou ses schémas et puis aussi ses habitudes (surtout si on croit ne pas en avoir).

S'sentir heureux, au point d'faire l' bien autour, soi (principal'ment à l'être aimé) il semble que c'la accroît l'aura
Capacité à voir au-d'ssus des méchancetés et du futile,
Au-delà même des moqueries, puis des mépris, et des sérieux, des sentiments d'grande importance...

Encore faut-ile le pouvoir. 
Surtout l' vouloir, non ?








 

Démarche artistique

Respirer.

Les mouv'ments Zen prescrivent cela.

Respirer.

Christophe André*, célèbre psy, en parle bien.

Et notre théâtre ?

 

Art spirituel, sacré, et brut.

Geste sobre, minimaliste, et précis.

L’équipe est forte, on peut surprendre,

Embarquer,

En visitant les sciences actuelles.

 

La pièce se joue en espace vide.

Nécessité selon Jean-Lou.

Echo puissant chez Pommerat .

Rempli de forces rappelle Régy **

La base de tout indique Oïda ***

Source symboliste pour Maeterlinck.

 

Les deux acteurs joueront dans cet espace.

Présences au coeur du processus.

De leur mental naîtra l’image, et l'enveloppe.

Chaleur de voix,

Amplifiée grâce au micro.

Sons symphoniques,

Hors temps, hors lieu !

Une autre sphère,

Où d’autres lois viennent guider.

Monde du zen,

En promenade,

En poésie.

​

Ecoute sereine de A à Z :

C'est Déborah qu'est aux commandes,

(De l'INSAS Son, puis d'l'Opéra elle nous vient)

Une fée d'la scène inestimable.

Vertige des sens, grâce aux lumières.

Calcul des axes, des yeux, des angles

Rémi Godfroy pense comme Louis Kahn:

« La lumière doit être psychologique

ou ne pas être » :

Jouer des pupilles, des iris

Qui s’ferment, qui s’ouvrent,

Jusqu’à s’créer des troubles visuels.

C’est doux à vivre pour le public

Dans des articles, le Thibaudat en parle bien !

​

*****​

*Chritophe André, France Culture, « 3 minutes 

pour méditer », « Les espaces de respiration ».

** « Le vide n’est pas vide, il est rempli d’énergie »: 

Claude Régy, « Par les abîmes » film d’Alexandre Barry.

*** «"Faire ressentir au public l'univers supérieur

de l'invisible, c'est cela notre travail de comédien": 

Yoshi Oïda, « L’Acteur flottant »

En cours d'écriture 

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